n° 5078 - Maquis du barrage de l'Aigle
timbre Maquis du barrage de l'Aigle
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Un cadeau différent à chaque commande
Le timbre représente le barrage dans sa vallée, avec des maquisards sur la partie droite.
A gauche, un largage de conteneur évoque l’une des opérations majeures du maquis.
Un aigle, inspiré d’un logo retrouvé dans les archives du maquis, surplombe le titre du timbre.
Infos techniques
Date d'émission : 5 septembre 2016
Création : Sophie Beaujard
Gravure : Pierre Bara
Impression : taille-douce
Couleurs : polychromie
Format : 60 x 25 mm
Présentation : 40 timbres à la feuille
Valeur faciale : 3,20 €
Tirage : 1 000 000 exemplaires
En prévision d'une éventuelle invasion de la zone sud par l'armée allemande en juin 1940, un groupe d'officiers français mit sur pied un projet destiné à retarder la construction du barrage de l’Aigle. Pierre Roussilhe et Michel de la Blanchardière, prirent contact avec André Coyne, ingénieur général et chef du service technique des grands barrages qui leur désigna André Decelle ingénieur dans ce service, comme interlocuteur. Ce projet s’éternisa, mais il resta une infrastructure suffisante pour que des hommes poursuivent l'action dans la clandestinité.
André Decelle, avec la complicité d’André Coyne, constituèrent une troupe clandestine de jeunes hommes refusant le joug de l’ennemi qui deviendra le bataillon Didier, celui-ci comptera un millier d’hommes (avec les maquis locaux). Ils jouèrent un rôle déterminant dans la libération du Cantal et participeront à la victoire finale.
En 1945, l'ouvrage fut terminé sans qu'un kilowattheure n'ait profité à l'ennemi.
« Il est, pour toute existence, des lieux privilégiés dans le souvenir. Singulier destin que celui de ce chantier qui a dû, longtemps, se taire et travailler, se doutant confusément qu'il était promu à un grand dessein. Puis, brusquement passer du rêve à l'action ». André Decelle.