n° 5147 à 5150 (F5148) ** - Insectes de nos jardins
Bloc Les insectes
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Bloc de 4 timbres : n° 5148 à 5150 + n° 5147, ce dernier timbre (coccinelle) étant également émis en feuille de 42 timbres.
Série nature : Les insectes de nos jardins.
Infos techniques
Date d'émission : 22 mai 2017
Création : Isabelle Simler
Impression : héliogravure
Couleurs : quadrichromie
Format du bloc : 110 x 160 mm
Présentation du bloc : bloc de 4 timbres
Tirage : 450 000 exemplaires
Les noms de ces insectes racontent tous une histoire, à commencer par celui du hanneton qui n’avait pas de nom en latin à l’époque romaine. En effet, ce coléoptère ne s’est multiplié dans nos régions qu’à l’époque des grands défrichements du haut Moyen-Age, ce qui explique son nom d’origine germanique.
Au contraire, le carabe doit son nom au latin carabus, qui s’apparente à scarabée, un terme générique pour d’autres coléoptères.
La demoiselle est couramment appelée ≪ libellule ≫. Demoiselles et libellules présentent pourtant des différences importantes, en particulier la position de leurs ailes au repos. Les ailes de notre demoiselle lui valent son nom savant, Calopteryx splendens, qui signifie à la fois « qui a de belles ailes » et « resplendissante ».
Toutefois c’est la coccinelle qui raconte la plus belle histoire, non pas pour la couleur rouge de ses élytres qui apparaît dans son nom - cocci est un emprunt au grec et signifie « écarlate » - mais parce qu’on la nomme aussi la bête à bon Dieu. Elle est l’héroïne d’une jolie légende du Moyen-Age où un homme innocent condamné à mort, aurait dû son salut à une coccinelle posée sur son cou quand le bourreau s’apprêtait à lui trancher la tête. Y voyant une intervention divine, le roi Robert le Pieux avait alors gracié le condamné. Et depuis, la coccinelle est considérée comme un porte-bonheur.