n° 5156 - Centenaire de l’entrée en guerre ses Etats-Unis 1917-2017
Timbre Centenaire de l’entrée en guerre ses Etats-Unis
Paiement sécurisé
Un cadeau différent à chaque commande
Centenaire de l’entrée en guerre ses Etats-Unis 1917-2017
Sur ce timbre gravé tout en nuances de bleu et sépia par André Lavergne, sont représentés en médaillon le portrait du Général Pershing, ainsi qu’une troupe de soldats brandissant le drapeau américain. Un avion Curtiss modèle JN et le navire Rochester illustrent la logistique ainsi déployée. Ce visuel est très représentatif de l’armée américaine de cette époque
Infos techniques
Date d'émission : 26 juin 2017
Création et gravure : André Lavergne
Impression : taille-douce
Couleurs : polychromie
Format : 40,85 x 30 mm
Présentation : 48 timbres à la feuille
Valeur faciale : 1,30 €
Tirage : 900 000 exemplaires
Isolationnistes et indifférents aux affaires européennes, les Etats-Unis sont naturellement neutres lorsque la Première Guerre mondiale enflamme le Vieux Continent.
En novembre 1916, Woodrow Wilson est même réélu à la présidence sur la promesse de ne pas entraîner le pays dans la voie de la guerre. Cependant, en janvier 1917, quand l’Allemagne décide de se lancer dans la guerre sous-marine à outrance, c’est-à-dire de couler tous les navires, même neutres, qui approvisionnent la France et la Grande-Bretagne, la colombe américaine se transforme en faucon. Le 3 février, les relations diplomatiques sont rompues entre Washington et Berlin. L’opinion américaine est partagée mais la révélation d’un télégramme secret du gouvernement allemand invitant le Mexique à entrer en guerre contre les États-Unis en échange de la Californie, du Nouveau-Mexique, de l’Arizona et du Texas, soulève une vague de colère. Lorsque la nouvelle des premiers torpillages survient, Wilson prononce un discours devant le Congrès, le 2 avril, ou il déclare la guerre a l’Allemagne. Après le vote du Sénat puis celui de la Chambre des représentants, l’entrée des États-Unis dans le conflit est officiellement ratifiée le 6 avril.
Français et Britanniques épuisés après trois ans de guerre, se réjouissent de cet allié de poids, mais ils savent aussi que les grands idéaux de Wilson viendront inévitablement perturber leurs ambitions à l’heure de la paix. Une diplomatie ouverte et non plus secrète, une Europe reconstruite sur le principe de l’État-nation et un ordre international garanti au moyen d’une société des nations, tels sont les principes que brandit le président Wilson.
En rompant pour la première fois avec l’isolationnisme, les Etats-Unis se révèlent au monde en 1917 : il faudra désormais compter avec l’Amérique qui assume son statut de grande puissance.