n° 5178 ** - Joseph Peyré
Timbre Joseph Peyré
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Timbre neuf** - Joseph Peyré 1892-1968
Infos techniques
Date d'émission : 23 octobre 2017
Création et gravure : Christophe Laborde-Balen
Impression : Taille-douce
Couleurs : polychromie
Format : 52 x 40,85 mm
Présentation : 48 timbres à la feuille
Tirage : 800 016 exemplaires
Joseph Peyre est né à Aydie, le 13 mars 1892, dans l’école où ses parents étaient instituteurs : « Avec les trois maisons voisines, l’école faisait face à l’église. C’était là, près du cimetière, le cœur d’Aydie, de mon village. » (De mon Béarn à la mer basque, Flammarion, 1952).
Un village reculé au nord-est du Béarn, un bout du monde, en somme, dont il garde la nostalgie : « Entre l’église et l’école, j’étais heureux. À l’image de mes voisins, je n’aurais jamais quitté Aydie, ni ma maison » (Souvenirs d’un enfant, Flammarion, 1958).
De fait, Peyré est toujours resté fidèle à ses racines. Mais, écolier appliqué, étudiant comblé, philosophe et juriste à la fois, il est armé pour la vie et connaîtra « l’exil » malgré lui.
Un exil relatif, toutefois, car, journaliste puis écrivain voyageur, poussé par le métier où animé de sa seule imagination qui l’entraîne du Béarn des côtés aux Himalayas en passant par le Sahara, l’Espagne, le Maghreb et la Provence où il a fini par s’installer, dans le Var, Peyré n’échappe pas aux travers de sa race : en bon Béarnais – comme les Basques qui partent aux Amériques –, il sait qu’il n’est pas « de traversée qui n’exige le retour ».
Mort à Cannes le 26 décembre 1968, il repose à Aydie, à deux pas de l’école où il est né.
Auteur éclectique et fécond, Prix de la Renaissance pour L’Escadron blanc en 1931, et Prix Goncourt en 1935 pour Sang et Lumières, Joseph Peyré a tenu la scène littéraire pendant toute une grande moitié du XXe siècle. Témoin de son temps, visionnaire parfois, les thèmes qui l’inspiraient sont le dépassement de soi, la soif d’absolu et la quête de l’ailleurs.
Ses héros sont des gens simples, des « héros ordinaires » qui, d’une terre à l’autre où ses romans les mènent, espaces naturels, cités radieuses où villes assiégées, ont tous, comme chacun d’entre nous dans le quotidien de la vie, leur « montagne à gravir ».
Il est « l’homme de ses livres », disait de lui Francis Carco.
Source Phil@Poste