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Timbre neuf** émis pour la Poste Aérienne - Maurice Boyau 1888-1918 et Michel Coiffard 1892-1918
Maurice Boyau, avant d’être un « as », a d’abord été rugbyman. S’illustrant à Dax, Bordeaux et au Racing Club, sélectionné à six reprises en équipe de France, il est mobilisé comme conducteur d’automobiles en 1914. Ne se satisfaisant pas de cette affectation sans grand danger, il parvient à se faire muter dans l’aviation. Devenu pilote, en février 2016, il intègre une escadrille composée de grands sportifs dont l’emploi du temps est aménagé pour qu’ils puissent jouer leurs matchs le dimanche. Aussi téméraire dans les airs que sur le terrain, il affiche 35 victoires homologuées et se classe au 5e rang des as de la Grande Guerre. Quand il est abattu, le 16 septembre 1918, son équipe du Racing refuse de le remplacer et livre un match à 14 contre 15. En 1924, une statue de bronze est érigée en son honneur devant le stade de Dax qui porte désormais son nom. Les Allemands exigeant sa fonte en 1943, les anciens de l’équipe de Dax la dérobent avant de la réinstaller après la victoire.
Michel Coiffard, le Nantais, a connu une gloire éphémère. Parti simple fantassin en 1914, il est blessé à plusieurs reprises puis réformé, mais parvient à intégrer l’aviation en 1917, pour continuer à combattre. Remarqué pour ses compétences et son courage, il est nommé chef d’escadrille en 1918 et connait alors une succession impressionnante de victoires dans les quatre derniers mois de la guerre. Surnommé « l’homme aux 34 victoires », il descend 6 avions et 28 ballons d’observation allemands, très dangereux à approcher car protégé par la DCA. A bord de son avion surnommé « Valentine » en hommage à sa marraine de guerre, rien ne semble résister à l’as des as breton. Touché mortellement, le 28 octobre 1918, il parvient cependant à ramener son appareil dans les lignes françaises. Il meurt le lendemain, à l’âge de 26 ans, la veille de recevoir la Légion d’honneur.
Infos techniques
Date d'émission : 12 novembre 2018
Création : Maël
Mise en page : Stéphanie Ghinéa
Gravure : André Lavergne
Impression : procédé mixte offset/taille-douce
Couleurs : polychromie
Format : 52 x 31 mm
Présentation : 40 timbres à la feuille
Valeur faciale : 3,80 €
Tirage : 500 000 exemplaires
Source Phil@Poste
