n° 5173 - Père Victor Dillard
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5173
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Timbre Père Victor Dillard

 

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Timbre neuf** - Père Victor Dillard 1897-1945

Infos techniques
Date d'émission : 9 octobre 2017
Création et gravure : Yves Beaujard
Impression : taille-douce
Couleurs : polychromie
Format : 40,85 x 30 mm
Présentation : 48 timbres à la feuille
Tirage : 700 032 exemplaires

Né le 24 décembre 1897, à Blois, d’une famille influente, Victor Dillard, élève brillant à Notre-Dame des Aydes, parle couramment allemand et anglais. Reçu au baccalauréat en avril 1916, après la mort au combat de son frère Pierre, il obtient de ses parents l’autorisation de s’engager. Officier, blessé et plusieurs fois cité capitaine en 1919, il rentre chez les jésuites dès sa démobilisation. Poursuivant le cursus éducatif des jésuites, il utilise ses vacances à réaliser des interviews, E. de Valera, F.-D. Roosevelt, entre autres, et des reportages remarqués.

Ordonné prêtre à Blois en 1931, il termine ses études en Autriche. Éducateur, professeur de philosophie il publie un ouvrage qui connaîtra un grand succès : Les lettres à Jean-Pierre.

Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, il reprend immédiatement du service. Fait prisonnier, il fonde une université des barbelés pour ses camarades de captivité. En partance pour l’Allemagne, il s’évade et rentre à Paris d’où ses supérieurs l’envoient en zone libre à Vichy. Là il prêche, termine une thèse d’économie, organise des cours du soir qui le mettent en danger.

Ne se résignant pas à voir partir sans secours les jeunes du STO, il décide alors de se porter volontaire pour aller en Allemagne comme ouvrier électricien, se faisant passer pour un père de famille. Il veut apporter à ces jeunes le soutien moral et spirituel dont ils ont besoin. Prêtre, il partage leur vie pendant six mois. Un très beau texte : L’honneur d’être ouvrier, rend hommage à ceux qu’il a rencontrés à l’usine.

Dénoncé, arrêté par la Gestapo, emprisonné à Barmen pendant sept mois, il est déporté à Dachau où, épuisé par la maladie, il meurt le 12 janvier 1945.

Sa forte personnalité a profondément marqué ses compagnons de souffrance, bien au-delà des différences sociales et politiques.

Source Phil@Poste

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