n° 5200 ** - Timbre Léonard Foujita...
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n° 5200 ** - Timbre Léonard Foujita 1886-1968

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Timbre Léonard Foujita 1886-1968

 

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Timbre Léonard Foujita 1886-1968 – Le quai aux fleurs, Notre-Dame 1950

Infos techniques
Date d'émission : 29 janvier 2018
Création : Léonard Foujita
Mise en page : Angélique Andrillon
Impression : héliogravure
Couleurs : quadrichromie
Format : 52 x 40,85 mm
Présentation : 30 timbres à la feuille
Valeur faciale : 1,90 €
Tirage : 600 000 exemplaires

En 1961, à l’initiative d’André Malraux alors Ministre des Affaires Culturelles du général De Gaulle, La Poste lance « la série artistique ». Quatre maîtres d’art contemporain : Braque, Matisse, Cézanne et La Fresnaye, ont été choisis pour les premières émissions de ce musée imaginaire. Tous les domaines artistiques seront abordés au fil des années, de l’art pariétal à l’art contemporain, avec tous les modes d’expression reconnus comme la peinture, les vitraux, la sculpture, la tapisserie, la fresque…

En 2018, c’est Léonard Foujita qui entre dans le panthéon de la série artistique, avec son œuvre « Le quai aux fleurs, Notre-Dame » peinte en 1950 et donnée par l’artiste au Musée National d'Art Moderne - Centre Pompidou en 1951.

Fils d’un général de l’état-major impérial, descendant de samouraïs, Tsugouharu (puis Léonard) Foujita (Tokyo 1886-Zurich 1968) se révèle dès l’enfance un dessinateur prodige. A l’École des beaux-arts de Tokyo, il s’initie à la tradition nationale comme à l’art occidental.

Auréolé de ses premiers succès de portraitiste, il fait le grand saut et s’installe à Paris en 1913. Aussitôt présenté à Picasso, il découvre l’art du douanier Rousseau. Il décide alors d’oublier tout ce qu’il a appris, pour ensuite tenter une singulière synthèse entre Extrême-Orient et Occident. La gloire arrive des 1917. Après la guerre, Foujita est fêté dans les salons parisiens, traqué par les photographes et opérateurs de cinéma jusqu’à Deauville. Il est désormais une vedette, et sa célèbre frange de cheveux fait la joie des caricaturistes. Devenu un des phares du Montparnasse des années 20, l’artiste reste en marge des avant-gardes de son temps. Hérité des maîtres de l’estampe japonaise, son dessin virtuose s’allie à une naïveté qui évoque les enlumineurs du Moyen Âge. Marqué par la culture shintoïste, il a su garder intacte l’émotion devant les beautés de la nature, qu’elle prenne la forme d’un nuage, d’une branche fleurie ou d’une femme nue. Le miracle de sa peinture est de transcrire la fraicheur première de cette émotion dans une technique sophistiquée. Sur le fond blanc de la toile polie comme la laque, il trace d’un pinceau léger les contours qu’il remplit de couleurs diaphanes. Il excelle dans tous les genres, nature morte, nu, portrait, paysage, scènes religieuses. Il peint avec le même émerveillement les taquineries d’un chat que les ruelles pittoresques du vieux Paris. Converti au catholicisme en 1959, il se donnera pour prénom Leonard, en hommage au plus grand des dessinateurs : Vinci.

A son décès en 2009, Madame Foujita a transmis les droits d’auteur sur l’Œuvre de son mari à la Fondation Apprentis d’Auteuil. En hommage, afin de garder un souvenir vivant autour de l’artiste et faire rayonner cette Œuvre, la Fondation Foujita a vu le jour en 2011. Son objet est de soutenir des projets de pratiques artistiques pour favoriser l’éducation, la formation et l’insertion de jeunes rencontrant des difficultés scolaires, sociales ou familiales accompagnés par Apprentis d’Auteuil.

Source Phil@Poste

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