n° 5333 **  - Timbre Gustave Courbet...
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n° 5333 ** - Timbre Gustave Courbet - Autoportrait au chien noir

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Timbre Timbre Gustave Courbet - Autoportrait au chien noir

 

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Gustave Courbet (1819-1877), peintre français.
Autoportrait au chien noir. Série artistique.

Infos techniques
Date d'émission : 11 juin 2019
Œuvre : Gustave Courbet
Mise en page : Mathilde Laurent
Impression : héliogravure
Format : 52 x 40,85 mm
Présentation : 30 timbres à la feuille
Valeur faciale : 2,10 €
Tirage : 600 000 exemplaires

Au long de sa carrière, Gustave Courbet se prit volontiers pour modèle, tantôt songeur, arrogant ou meurtri : « J’ai fait de ma vie bien des portraits de moi, au fur et à mesure que je changeais de situation d’esprit ; j’ai écrit ma vie, en un mot », écrivait-il. Originaire d’Ornans, l’artiste se représente ici dans un paysage de sa Franche-Comté natale. La haute falaise de craie offre un saisissant contraste avec le noir du costume et le chien. Le jeune artiste a fait halte, posant derrière lui sa canne et son carnet de croquis. Fier de sa belle apparence, il a revêtu non la tenue de travail du peintre étudiant en plein air mais celle du dandy, avec son pantalon à carreaux et sa veste finement doublée.

Le chapeau à larges bords, l’abondante chevelure en cascade et la pipe appartiennent à la panoplie des rapins (jeunes artistes) du temps. À vingt-cinq ans, le rebelle Courbet n’ambitionne rien moins que de révolutionner la peinture. Sa formation, il l’a acquise auprès des grands anciens fréquentés au Louvre, les Vénitiens, Rembrandt, Frans Hals, Rubens, Ribera ou Caravage, en copiant Géricault et Delacroix, en observant la nature. Il s’affirme dans un art sincère, balayant les conventions pour mieux servir la réalité. Admiré par Baudelaire, il fut une référence incontournable pour les peintres des générations suivantes, des impressionnistes à Cézanne.

Ce portrait s’impose par sa fraîcheur d’observation, la solidité de sa pâte, l’énergie intérieure qu’il exprime. Artiste tactile, Courbet rend à merveille le grain de la pierre, le soyeux pelage de l’épagneul. En 1844, ce tableau lui ouvre les portes du Salon, la prestigieuse exposition annuelle de peinture et de sculpture. La date de 1842 figurant sur le tableau semble avoir été ajoutée a posteriori par l’artiste.

Source Phil@Poste


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