n° 5618 ** - Le Familistère de Guise (Aisne)
Timbre familistère de Guise
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Le Familistère de Guise est un vaste ensemble d’habitation collective érigé pour 2 000 personnes dans une petite ville du département de l’Aisne dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Il comprend un théâtre, des écoles, une crèche, des magasins, une buanderie, une piscine et des jardins.
Le timbre représente l'intérieur du pavillon central du familistère.
Infos techniques | Date d'émission : 19 septembre 2022 |
Création et gravure : Line Filhon Impression : taille-douce Format du timbre : 30 x 40,85 mm Présentation : 15 timbres à la feuille avec marges illustrées Tirage : 495 000 exemplaires Valeur faciale : 1,65 € |
Pendant près d’un siècle, il est le théâtre d’une expérimentation sociale de grande envergure.
Le Familistère de Guise ou «Palais social» est une utopie concrète inspirée par le phalanstère, le rêve de Charles Fourier (1772-1837). Son concepteur est un ancien ouvrier serrurier autodidacte, qui devient un brillant capitaine d’industrie, un fouriériste enthousiaste et un bâtisseur hors pair.
Jean-Baptiste André Godin (1817-1888) crée en 1840 une manufacture de poêles et cuisinières en fonte de fer, il pose la première brique du Familistère en 1858 et il fonde en 1880 l’Association coopérative du capital et du travail, au sein de laquelle les travailleurs et travailleuses sont collectivement propriétaires du Familistère et de ses manufactures.
Il s’agit de donner l’exemple réussi d’une alternative à l’organisation économique et sociale de la société capitaliste.
Au XXIe siècle, le Familistère est toujours habité, ses écoles et son théâtre fonctionnent, ses jardins sont librement ouverts.
Il est un espace de vie quotidienne et un grand établissement culturel en milieu rural.
Depuis 2000, le Palais social, classé aux monuments historiques, est progressivement restauré et aménagé. Un musée de site consacré au Familistère et aux expérimentations sociales y a été déployé, les saisons de spectacle vivant s’y succèdent, des artistes y séjournent en résidence, des abeilles y essaiment, des entreprises s’y réunissent.
Source Phil@Poste
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