n° 5476 ** - Camille Saint-Saëns...
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n° 5476 ** - Camille Saint-Saëns (1835-1921)

5476
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Timbre Camille Saint-Saëns

 

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Centenaire de la mort de Camille Saint-Saëns, compositeur français.

Infos techniques Date d'émission : 22 mars 2021
Création et gravure : Sarah Lazarevic
Impression : taille-douce
Format du timbre : 30 x 40,85 mm
Présentation : 15 timbres à la feuille
Tirage : 510 000 exemplaires
Valeur faciale : 1,28 €

Enfant de santé fragile, atteint de tuberculose comme son père, Camille Saint-Saëns n’en sera pas moins un prodige du piano à cinq ans.
Il donnera son premier concert à onze ans en 1846.
Organiste pendant vingt ans à l’église de la Madeleine, il démissionne lorsqu’un de ses amis, Albert Libon, directeur général des Postes, lui lègue 100 000 francs en 1877 à la condition de se consacrer exclusivement à la composition.

Défi relevé !
Ce génie musical fut en effet un compositeur prolifique, abordant tous les genres : symphonie, concerto, musique de chambre, opéra…
Après un premier opéra, Le Timbre d’argent, achevé dès 1865, son chef-d’œuvre restera Samson et Dalila (1876), l’opéra le plus populaire du répertoire français.
Parmi ses compositions les plus célèbres il en est une rééditée aujourd’hui à destination du jeune public, Le Carnaval des animaux (1886), suite symphonique conçue comme un divertissement parodique pour Mardi gras.
Saint-Saëns refusa qu’on la joue de son vivant, à l’exception de la pièce n° 13, Le Cygne, qui deviendra un incontournable pour des générations de violoncellistes.

Citons encore ce merveilleux et très enlevé Concerto n° 5 pour piano, opus 103, dit L’Égyptien (1896) car composé à Louxor, qu’il interpréta salle Pleyel pour l’anniversaire de son premier concert.

Entrant dans la modernité en ce XIXe siècle finissant, il sera le premier compositeur de poèmes symphoniques en France avec Le Rouet d’Omphale mais surtout la fantastique et douce-amère Danse macabre (1875), sur un texte de Henri Cazalis.

Précurseur, il le fut aussi dans un genre nouveau, la musique de film. En plein âge d’or du cinéma muet, en 1908, Camille Saint-Saëns compose la musique du film d’André Calmettes L’Assassinat du duc de Guise. Pas question alors de bande-son, la musique était jouée en direct dans la salle, pendant la projection. Elle est référencée depuis sous le titre d’Opus 128 pour cordes, piano et harmonium.
Le Maître est en Algérie, sa résidence de prédilection, lorsqu’il tire sa révérence le 16 décembre 1921 au terme d’un parcours musical d’une grande richesse, nous offrant une œuvre imposante que l’on ne cesse de redécouvrir.
On peut admirer aujourd’hui au château-musée de Dieppe sa bibliothèque littéraire et musicale, qu’il légua à cette ville avec laquelle il entretenait des liens familiaux étroits.

Source Phil@Poste

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