n° 5613 ** - Euromed postal - Archéologie sous-marine
Timbre Archéologie sous-marine
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L’archéologie sous-marine est née dans la seconde moitié du XXe siècle.
L’invention du scaphandre autonome par Cousteau et Gagnan en 1943 et la rapidité avec laquelle son usage s’est répandu après 1945 ont été à l’origine de la plupart des découvertes d’épaves, de l’intérêt du public pour l’archéologie sous-marine et du développement qu’elle a connu.
L’actuel Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM), né de cette dynamique pionnière des années soixante et fondé par André Malraux en 1966, n’a eu de cesse de porter la recherche française en ce domaine au plus haut niveau mondial.
Infos techniques | Date d'émission : 11 juillet 2022 |
Photo : Teddy Seguin Mise en page : Stéphanie Ghinéa Impression : héliogravure Format du timbre : 30 x 40,85 mm Présentation : 15 timbres à la feuille avec marges illustrées Tirage : 495 000 exemplaires Valeur faciale : 1,65 € |
Mers, lacs, fleuves et rivières conservent les traces des populations qui les ont traversés, exploités, aménagés, de la Préhistoire à nos jours.
L’archéologie subaquatique et sous-marine s’attache ainsi à la détection et à l’étude des vestiges conservés sous les eaux.
Ces aménagements et épaves immergés sont autant de témoignages de l’occupation du territoire, de la circulation des hommes et des marchandises, de l’évolution des techniques et du rapport entretenu par l’homme avec son environnement maritime, lacustre ou fluvial.
Une fouille sous-marine demande beaucoup de moyens techniques et humains. Elle est plus lente et plus coûteuse qu’une fouille terrestre. Mais elle permet de recueillir des renseignements que l’archéologie terrestre ne fournit que très rarement.
La fouille de l’épave Ouest Giraglia 2, au cap Corse, a ainsi apporté de nouvelles données au dossier des navires à dolia et du commerce du vin en vrac au temps de l’Empire romain. Elle a été le point de départ d’une révision critique de ce que l’on pensait connaître de ce système commercial, qui a eu une durée très limitée et qui semble être resté unique jusqu’au commerce des pinardiers contemporains.
Source Phil@Poste
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