n° 5725 à 5726 (F5725) - Les grandes heures de l'Histoire de France
Bloc Les grandes heures de l'Histoire de France
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Bloc de 2 timbres gommés dédiés à la bataille de Castillon.
La conquête de la Guyenne par Dunois et la capitulation de Bordeaux, le 12 juin 1451, auraient dû clore la guerre de Cent Ans. Mais les maladresses de la nouvelle administration française provoquent une réaction des fidèles du roi anglais dont ils obtiennent de l’aide.
Une expédition, avec à sa tête John Talbot, débarque au sud de Soulac et, le 23 octobre 1452, les Anglais entrent dans Bordeaux où la population a chassé les Français. Les villes secondaires, dont Castillon, se rallient rapidement.
Infos techniques | Date d'émission : 13 novembre 2023 |
Création et gravure : Louis BOURSIER Impression : taille-douce Format du bloc : 143 x 105 mm Format des timbres : 40,85 x 52 mm Présentation : bloc de 2 timbres à 3,70 € Tirage : 320 000 exemplaires |
Au printemps 1453, Charles VII riposte. Quatre corps d’armée se dirigent vers Bordeaux, dont l’un, le long de la Dordogne, accompagne l’artillerie de Jean Bureau. Les Français arrivent devant Castillon le 13 juillet. Les habitants appellent Talbot à leur secours. Le capitaine quitte Bordeaux le 16, avec sa cavalerie, et, le 17 au matin, il surprend au nord de Castillon un corps de francs-archers français qui perdent environ deux cents hommes. Talbot décide d’une pause.
Du haut des remparts, des habitants voient monter du camp des Français un nuage de poussière et en déduisent que ceux-ci fuient. Ils avertissent les Anglais. Talbot décide aussitôt d’attaquer. Il compte sur la surprise pour en finir rapidement. Arrivé sur place, il s’étonne de la profondeur du fossé qui protège les lieux et ordonne d’attaquer à pied l’entrée du camp. Un rude combat d’environ une heure s’engage. Les Français résistent bien et les canons de Bureau éclaircissent les rangs anglo-gascons qui se retirent pour se reformer. Les Français décident de sortir du camp avec l’aide du corps breton qui n’a pas encore combattu. C’est alors qu’un boulet atteint la haquenée de Talbot : à demi écrasé par sa monture, le capitaine sera massacré par les archers. Les Anglais prennent la fuite. La Guyenne redevient définitivement française.
Source PhilaPoste