n° 5568 ** (F5568) - Trésors de Notre-Dame - Orgue
Feuille Trésors de Notre-Dame
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Bloc de 1 timbre - Trésors de Notre-Dame.
L’orgue de Notre-Dame se trouve à la croisée du passé et de l’avenir pour faire résonner sous les voûtes les multiples couleurs de ses 7 952 tuyaux, de ses 115 jeux répartis sur cinq claviers et un pédalier, à la grande joie des milliers d’auditeurs qui l’entendent tout au long de l’année.
Qui, entrant dans la cathédrale, n’a jamais été émerveillé par le son de l’orgue de Notre-Dame de Paris ?
Installé entre ciel et terre, aux confins des mondes terrestre et spirituel, l’instrument semble être le prolongement musical de l’émanation de lumière offerte par la rose occidentale. Double illumination, sonore et visuelle…
Mondialement connu, il fait chanter les pierres depuis sa construction, en 1402, et a toujours suscité l’admiration de tous, pèlerins, visiteurs, organistes.
Il fut maintes fois restauré au cours des siècles, et son histoire suit de près celle du bâtiment qui l’abrite.
Infos techniques | Date d'émission : 18 avril 2022 |
Création : Sarah Bougault Gravure : Elsa Catelin Impression : taille-douce Format du bloc : 105 x 71,50 mm Format du timbre : 40,85 x 52 mm Présentation : bloc de 1 timbre Tirage : 550 000 exemplaires Valeur faciale : 1,65 € |
Les plus grands facteurs d’orgues y travaillèrent, y laissant un peu de leur âme : Valéran de Héman au XVIIe siècle, François Thierry et François-Henri Clicquot au XVIIIe siècle.
On disait alors qu’il était le meilleur instrument du royaume.
Il s’en fallut de peu qu’il ne soit détruit à la Révolution. La complaisance de quelque organiste jouant des airs révolutionnaires n’est probablement pas étrangère à sa survie…
Au XIXe siècle, la cathédrale se trouvait dans un état de délabrement extrême.
Grâce à l’intervention passionnée de Victor Hugo, une restauration fut entreprise par Eugène Viollet-le-Duc.
En conclusion de ses travaux, l’architecte fit appel au plus renommé des facteurs de l’époque, Aristide Cavaillé-Coll. Le génial organier laissa libre cours à son imagination débordante pour créer une palette sonore absolument inédite, basée sur des mélanges de jeux spécifiques, totalement inconnus à l’époque. L’instrument ainsi restauré est inauguré en 1868.
Le XXe siècle n’échappera pas à la règle de l’évolution de l’instrument.
Et aujourd’hui encore, les derniers travaux réalisés allient la tradition séculaire aux technologies les plus avancées.
Source Phil@Poste
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